LES JEUDIS DE CHROMA
Un documentaire, un jeudi par mois.
LE JEUDI DU MOIS :
19 janvier - 20h
Cinéma Le Royal 409 avenue Félix Géneslay 72100 Le Mans
> TONRATUN, l' histoire de l'Arménie racontée par les femmes d'INNA MKHITARYAN [2022 - 84 min]
En présence de Justine Hiriart (monteuse)
Tonratun© La Huit Production / Cined Productions / DoKino
Dans un village arménien, autour du fournil (le tonratun), cinq femmes préparent le lavash, pain traditionnel arménien. Le tonratun est l’espace dans lequel elles parlent et débattent ouvertement de tous les problèmes qu’elles vivent au quotidien dans la société patriarcale arménienne et les mots, les rires, les larmes se mêlent à la farine…
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LES JEUDIS DE CHROMA
Un documentaire, cinq jeudis par an.
LE JEUDI DU MOIS :
16 mars - 20h
Cinéma Le Royal 409 avenue Félix Géneslay 72100 Le Mans
> CEUX DE LA NUIT de Sarah LEONOR [France - 2022 - 70 min]
En présence de la réalisatrice
Affiche Cinéma du réel.
La frontière franco-italienne au col de Montgenèvre. Le jour : le tourisme, des capitaux investis pour rentabiliser la montagne, des emplois saisonniers qui font vivre une grande partie des habitants de la région. La nuit : le destin fragile de plus de dix mille hommes, femmes, enfants, qui, en l'espace de quatre ans ont franchi la frontière au péril de leur vie, et qu'on n'a pas vus, qu'on ne voit pas, qu'on ne verra jamais. La montagne livre son récit et laisse entrevoir leurs traces.
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LES JEUDIS DE CHROMA
Un documentaire, cinq jeudis par an.
LE JEUDI DU MOIS :
13 avril - 20h
Cinéma Le Royal, 409 avenue Félix Géneslay, 72100 Le Mans
> DREAMING WALLS. INSIDE THE CHELSEA HOTEL de Maya Duverdier et Amélie van Elmb
Belgique/France - 2022 - 80 min
Sélection Panorama - Berlinale 2022
EN PRÉSENCE DE MAYA DUVERDIER
CO-RÉALISATRICE DU FILM
Dans moins de deux ans, le mythique Chelsea Hotel, refuge d’artistes à New York depuis plus d’un siècle et emblème de la contre-culture des années 60, sera transformé en hôtel de luxe. Cinquante et un résidents désormais âgés y vivent encore, au beau milieu des travaux. Entre crainte et excitation, la chorégraphe octogénaire Merle Lister, le gourou Baba, la performeuse trans-genre Rose Wood et les autres se préparent au grand bouleversement. Alors que la machine capitaliste s’apprête à avaler le Chelsea, le film interroge ce qui semble la faire dérailler : des lois, des humains et leurs rêves.
Bande annonce ici
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LES JEUDIS DE CHROMA
Un documentaire, cinq jeudis par an.
LE JEUDI DU MOIS :
25 mai - 20h
Cinéma Le Royal, 409 avenue Félix Géneslay, 72100 Le Mans
> I AM CHANCE de Marc-Henri WAJNBERG
Belgique-Congo Kinshasa (RDC)-France - 2022 - 85 min
Sélection Panorama - Berlinale 2022
EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR
I am Chance raconte la vie mouvementée d'un groupe de jeunes filles vivant dans les rues de Kinshasa. Vie de rue et de paradoxes, Chancelvie et ses amies affrontent le monde et ses difficultés avec sourire et résilience. I am Chance est un instantané de Kinshasa, mégapole d'une Afrique colorée, pop et artistique. Kinshasa est l’autre personnage du film dont les mille voix rythmées forment un chœur avec celles des filles.
Bande annonce ici
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Le Jeudi du mois
ChrOma présente :
Jeudi 18 octobre 2018 à 20h30 au cinéma Le Royal
TASTE OF CEMENT
2017, 85 minutes Allemagne, Syrie, Liban, Émirats Arabes Unis, Qatar
Réalisation : Ziad Kalthoum
Des Syriens exilés à Beyrouth travaillent à la reconstruction d'une ville dévastée tandis que dans leur pays d'origine c'est encore la guerre et la destruction. La guerre s'inscrit dans les souvenirs et l'imaginaire de ces hommes, et le film retrace la condition de ces éxilés, sans papiers dont l'existence se passe entre le sommet des buildings où ils travaillent et le sous-sol où ils vivent. Ce film qui a reçu plusieurs prix, parvient à être un témoignage fort et émouvant, tout en le combinant avec une forme d'abstraction poétique.
Le Jeudi du mois
ChrOma présente deux courts-métrages :
Jeudi 31 mai 2018 à 20h30 au cinéma Le Royal
LE SAINT DES VOYOUS
2017, 35 minutes France
Réalisation : Maïlys Audouze
Maïlys Audouze interroge son père qui a vécu, adolescent, enfermé pendant trois ans dans un pénitencier pour enfants, sur cette période de sa vie. En le filmant, elle évoque le processus de résilience et de transmission.
Le film est l'occasion de découvrir de part et d'autre ce passé et cette histoire et devient le lieu d'un véritable échange entre le père et la fille que le spectateur est invité à partager.
CORPS DE BALLET
2016, 23 minutes France
Réalisation : Mohamed El Khatif
Corinne Dadat, 50 ans, est femme de ménage.
Le rythme, la répétition des mouvements accomplis quotidiennement avec les outils du ménage, constitue la gestuelle, reprise sur scène par sa fille, danseuse, qui sert de base à la chorégraphie de "Corps de ballet".
Mohamed El Khatib, par une série de portraits de professionnelles de l'entretien, présente la beauté et le caractère poétique du corps au travail.
Le Jeudi du mois
ChrOma présente en partenariat avec l'Association France Palestine Solidarité de la Sarthe
Jeudi 19 avril 2018 à 20h30 au cinéma Le Royal
ON RÉCOLTE CE QUE L'ON SÈME en présence du réalisateur Alaa Ashkar
2017, 69 minutes Palestine
Réalisation : Alaa Ashkar
Palestine 1948 : suite à la création de l'État d'Israël, des centaines de milliers de Palestiniens fuient ou sont expulsés de leurs terres. Aujourd'hui une certain nombre d'entre eux vivent pourtant encore en Israël comme la famille du réalisateur, vivant en Galilée.
Alaa Ashkar qui souhaite faire un documentaire sur la mémoire palestinienne en Israël, découvre les réticences de sa famille à en parler. Il décide de l'inclure dans son film.
Promenant sa caméra discrète dans des lieux, des paysages et sur des visages connus et étrangers, il nous livre un récit intime sur l'évolution de son identité, depuis son enfance au sein de sa famille protectrice jusqu'à l'âge adulte.
Le Jeudi du mois
Jeudi 22 février 2018 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence de Pierre-Yves Vandeweerd
LES ÉTERNELS
2017, 75 minutes Belgique France
Réalisation : Pierre-Yves Vandeweerd
Les Éternels, film difficile à résumer, entremêle plusieurs dimensions :
- le mythe du dernier homme "Joseph" condamné à une survie éternelle sur terre,
- "la mélancolie d'éternité", nom donné à la maladie dont souffraient des survivants du génocide arménien internés en France,
- et le sort des Arméniens aujourd'hui dans le Haut-Karabagh, condamnés à une usante guerre de tranchées qui y sévit depuis 25 ans.
Les Éternels est une création cinématographique, c'est un film fait d'attentes, de fuites, qui nous laisse dans un temps suspendu, tissant des liens entre mythe et réalité, une réalité rendue très sensible par un travail remarquable sur la bande son.
Le Jeudi du mois
Jeudi 18 janvier 2018 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence de Laurent Lukic
UNE POULE SUR UN PIANO
2016, 74 minutes France
Réalisation : Laurent Lukic
Une poule sur un piano raconte l'histoire du Château de Goutelas, une demeure de la Renaissance en ruines, ancien foyer de l'Humanisme qui verra dans les années 60 un mouvement fédérateur rassembler des hommes de tous horizons avec un seul objectif : restaurer et redonner vie à ce centre de rencontres culturelles. Parmi tous ces bénévoles enthousiastes, un certain Duke Ellington qui, par un concours de circonstances, y séjourna trois jours en 1966 et dont le passage marquera l'histoire du Château. Cette brève parenthèse dans ce monde d'humanisme, de désintéressement et de solidarité le marqua si profondément qu'il composa en 1971 une suite en 6 mouvements qu'il intitula « Goutelas Suite ».
Le Jeudi du mois
Jeudi 19 janvier 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence de Toomas Järvet
DANS LES PAS DE MAHER
2015, 73 minutes Estonie / Palestine
Réalisation : Toomas Järvet
Maher est un Palestinien qui nourrit un rêve. Ingénieur électricien de profession, c'est aussi un danseur dans l'âme. Il souhaite monter le premier spectacle de danse moderne au centre culturel de Ramallah, mais cette discipline se heurte à l'incompréhension et à la désapprobation de ses proches, d'autant que la danse aborde le thème de la liberté, un sujet risqué pour cet ancien prisonnier politique. Dans les pas de Maher suit cet artiste passionné lors de ses répétitions lorsqu'il danse avec quatre autres danseurs et lorsqu'il tente de convaincre sa famille de le suivre dans son rêve. Les scènes sont entrecoupées de solos de danse exécutés sur des sites spectaculaires en plein air : sur une colline qui surplombe la ville et dans les rues, au beau milieu du trafic.
Le Jeudi du mois
Jeudi 9 février 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal, en présence de Joseph Tual, journaliste à France 3
Ben Barka, l’obsession
2015
52 minutes
Documentaire français
Réalisation: Olivier Boucreux
Le documentaire d’Olivier Boucreux revient 50 ans après les faits sur les mystères de la disparition de Ben Barka sur le sol français . Nourri d’images d’archives, il apporte un éclairage nouveau en suivant pas à pas le travail obstiné du journaliste Joseph Tual qui traque les manipulations des services secrets marocains, les dysfonctionnements de l’enquête judiciaire, le dédale des relations diplomatiques franco-marocaines et propose de nouvelles hypothèses d’investigations.
Le Jeudi du mois
Jeudi 23 mars 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal, en présence de Jean-Christophe Yu
Sur la piste de Yu Bin
2015
105 minutes
Documentaire belge
Réalisation: Jean - Christophe Yu
Le réalisateur Jean-Christophe Yu part sur les traces de son grand-père immigré en Belgique dans les années 20 puis reparti en Chine. Il redécouvre ainsi l'histoire de la Chine au siècle dernier, entre espoirs et désespoirs. Il relate le sort des jeunes étudiants chinois installés en Europe au cours des années 20-30 et met en lumière un pan d'histoire peu ou mal connu en occident : la prise de conscience puis la lutte des Chinois, et des jeunes en particulier, pour leur dignité et le respect de leur pays d'origine. Ce combat fut aussi celui de Yu Bin dont il retrouve les traces, en Belgique ou en France. À l'aide d'archives familiales inédites, s'élabore ainsi une saga familiale aux prises avec les soubresauts de l'Histoire des années d'avant la Deuxième guerre mondiale, puis avec celle de la Chine après la révolution.
Le Jeudi du mois
Jeudi 27 avril 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal, en présence de Georgi Lazarevski
ZONA FRANCA
2016
100 minutes
Documentaire français
Réalisation: Georgi Lazarevski
Dans ce film français d’1h40, tourné dans des paysages majestueux de la province de Magellan au sud de la Patagonie, Georgi Lazarevski tisse des liens qui relient Gaspar le chercheur d’or, Lalo le routier militant président du syndicat des camionneurs, les touristes prédateurs excédés par le blocage des routes à cause de la grève liée à l’augmentation excessive du prix du gaz et qui affecte durement les habitants et Patricia la vigile qui s’ennuie dans sa guérite de Zona Franca l’immense centre commercial conçu pour attirer à Punta Arenas investisseurs et nouveaux habitants.
Avec ce film le réalisateur « tente de saisir la complexité et les paradoxes de ce territoire » qui garde les traces du passé, porteur de mythes et de douleur et souffre au présent de cette nouvelle colonisation et des réalités sociales contemporaines. Il prend avec talent « de la distance avec le mythe pour laisser la place à l’irruption du réel ».
« Ce territoire est le lieu idéal pour évoquer l’exil, le franchissement des frontières, l’évasion, la communauté ou l’impossibilité de rencontrer l’autre. Des notions que je m’obstine à explorer dans mes films » dit Georgi Lazarevski dans une interview accordée au Blog Documentaire.
Le Jeudi du mois
Jeudi 18 mai 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal
BÉHÉMOTH
2015
90 minutes
Documentaire Franco - Chinois
Réalisation: Zhao Liang
« Béhémot », Le Dragon noir, film de Zhao Liang, un des plus grands cinéastes chinois avec Wang Bing, film tourné sans autorisation et avec très peu de moyens.
« Béhémoth » est le Démon créé par Dieu au 5e jour, il symbolise ici l’industrialisation et l’exploitation sauvage de richesses naturelles où les hommes ne sont plus que des marionnettes d’une force qui les dépasse et les réduit en esclavage.
Zhao Liang s’inspire de Dante dans la Divine Comédie, l’enfer est le rouge des ferronneries où les ouvriers travaillent sans protection dans les fournaises, pour nous proposer une œuvre artistique à la photographie grandiose qui mêle documentaire et allégorie pour dénoncer la destruction de la planète.
Le Jeudi du mois
Jeudi 19 octobre 2017 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence d'Arnaud Lambert
CHRIS MARKER, NEVER EXPLAIN, NEVER COMPLAIN
2015, 146 minutes France
Réalisation : Arnaud Lambert et Jean-Marie Barbe
Écrivain, cinéaste, essayiste, grand voyageur, photographe, intellectuel engagé, Chris Marker a exploré la plupart des moyens d'expression pour "dire le monde". Il n'a eu de cesse d'explorer, d'inventer, de forger finalement son propre langage cinématographique. Et chaque fois, ses essais de sens et de style ont fait date.
Mêlant des témoignages de proches de Chris Marker et des images d'archives tirées de ses films, Arnaud Lambert et Jean-Marie Barbe retracent les grands temps de cette cinématographie unique, épousant à travers elle les formes et les questionnements de l'engagement cinématographique et politique de la seconde moitié du vingtième siècle.
Le Jeudi du mois
Jeudi 28 janvier 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal
I COMME IRAN en présence de SANAZ AZARI
2014, 50 minutes Belgique
Réalisation : SANAZ AZARI
Dans le huis clos d’une salle de classe à Bruxelles, un professeur iranien, sans doute exilé politique, enseigne à la réalisatrice (iranienne habitant en Belgique) les rudiments de sa langue maternelle : le persan. Au fil des leçons, la langue devient la porte d’entrée vers l’histoire et la culture iranienne ; la matière sonore des mots et leur signification s’inscrivent dans le contexte politique et social iranien, relançant une réflexion sur la notion de liberté et le sens d’une révolution.
Le Jeudi du mois
Jeudi 25 février 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal
LA NUIT ET L'ENFANT en présence de David Yon
2015, 61 minutes France, Qatar
Réalisation : DAVID YON
Djelfa, au cœur de l'Algérie. Sur les lignes de l'Atlas. Un homme sans âge, Lamine. Un enfant, Aness. Tous deux unis dans le mouvement d'une fuite indécise. Djelfa, terre de massacre de la décennie noire. L'Atlas, désert sauvage et lunaire. Au centre, la nuit. Traqués par des tueurs – silhouettes noires aux armes ciselées, figures résurgentes du passé de l'Algérie –, l'homme et l'enfant poursuivent un même chemin. Ils traversent un temps et un espace constellés de territoires incertains : la lumière manque, l'objectif de David Yon est un oeil grand ouvert ; chaque geste est ici précieux, tant chaque chose semble vouée à sombrer dans l'obscurité. Devant cet oeil grand ouvert, les visages oscillent d'une netteté cristalline au flou indistinct de l'étendue de la nuit ... Les mots de Lamine énoncent vouloir "vivre dans le silence", désir conjugué dans un présent éternel. Berceau de la nuit le silence permet la réminiscence des formes et des blessures du passé. Alors nos yeux aussi s'ouvriront, grands, se forceront au noir, guidés par le fil fragile d'un exil, par le lien précieux d'une relation qui illumine la nuit et permet d'en traduire les plus sombres bruissements.
Mickaël Soyez
Extrait du texte paru le vendredi 21 août 2015 dans "Hors Champ" numéro 126, le quotidien des États généraux du film documentaire de Lussas.
Le Jeudi du mois
Jeudi 24 mars 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal
LES MESSAGERS en présence de Lætitia Tura
2014, 70 minutes France
Réalisation : HÉLÈNE CROUZILLAT et LÆTITIA TURA
© Lætitia Tura
"Ils sont où les gens partis et jamais arrivés ?"
Le détroit de Gibraltar est le passage obligé de nombreux migrants d’Afrique pour atteindre l’Espagne. Beaucoup d’entre eux y trouvent la mort et disparaissent dans la frontière : où sont les corps ?
Les Messagers, ce sont les survivants rescapés, les premiers témoins qui révèlent ce qui est nié : la mort a eu lieu et et eux disent : “nous savons”. La disparition, c’est l’invisibilité, il n’y a rien à voir : alors ils racontent. Ces disparitions ne sont pas seulement des accidents, certaines sont le fait d’exactions commises par les autorités . Dépositaires de la mémoire des disparus, ils dénoncent cette disparition symbolique et physique des migrants aux portes de l’Europe, cette déshumanisation à l’oeuvre dans notre monde. Ces disparitions révèlent en effet la dissolution des liens entre ceux qui accueillent et ceux qui sont accueillis, entre ceux qui font du tourisme et ceux qui cherchent du travail, entre ceux qui se sentent protégés et ceux qui sont malmenés par l’Histoire. Les ”Messagers” rompent le silence et résistent ainsi à leur propre disparition : ils recherchent les corps, les lieux, tentent d’offrir un e - sépulture.
Par la photographie et le cinéma Laetitia Tura et Hélène Crouzillat ont pris le temps (et les précautions nécessaires à la sécurité des témoins) pour recueillir des témoignages forts et nécessaires.
Le Jeudi du mois
Jeudi 28 avril 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal
BETTY MARCUSFELD en présence de Martine Bouquin
2014, 90 minutes France
Réalisation : MARTINE BOUQUIN
J'ai toujours su que ma mère avait eu une petite sœur, Betty.
J'ai toujours su que Betty était morte en déportation.
Je n'ai jamais rien su d'elle ou presque...
Presque rien, un prénom, une photo d'elle jeune fille, quelques documents administratifs...
Qui était-elle ? Je suis partie à sa recherche.
Archives, récits, lieux m'ont permis de l'approcher un peu et d'imaginer ce qu'elle avait pu être, ce qu'elle avait dû vivre... Alors, je me suis mise à faire son portrait.
Betty, tu n'avais qu'un peu plus de vingt ans quand tu as disparu.
Le Jeudi du mois
Jeudi 26 mai 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence de Stéphane Mercurio
QUELQUE CHOSE DES HOMMES
2015, 27 minutes France
Réalisation : STÉPHANE MERCURIO
Des pères de 30 à 80 ans, photographiés, torse nu, avec leur fils de quelques mois pour les plus jeunes à la cinquantaine pour les plus âgés.
La réalisatrice s'est glissée avec sa caméra dans l'intimité de ces hommes lors des prises de vue du photographe Grégoire Korganow pour une série de photos "Père et fils".
En captant leur corps, leurs gestes, leurs récits sur ce qu'est la relation des hommes à la paternité et à la filiation, elle tente de saisir quelque chose des hommes d'aujourd'hui.
LOUISE, SON PÈRE, SES MÈRES, SON FRÈRE ET SES SŒURS
2004, 56 minutes France
Réalisation : STÉPHANE MERCURIO
L'histoire d'une drôle de famille, celle de Louise.
Françoise et Gérard, mariés ont trois enfants. Sylviane et Sybille voulaient un enfant. Françoise a "prêté" à ses amies son mari pour être le père de leur enfant, Louise.
Quelle est la place de chacun ? Comment s'y retrouvent-ils ?
Stéphane Mercurio dresse avec tendresse le tableau d'une famille au sein de laquelle la parole et la vie circulent librement, malgré les difficultés rencontrées.
Elle laisse entrevoir le portait d'une génération de militants de mai 68 qui a voulu transformer la société et réinventer une nouvelle forme de famille.
Le Jeudi du mois
Jeudi 22 septembre 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence d'Élisabeth Leuvrey
AT(h)OME
2013, 53 minutes France
Réalisation : ÉLISABETH LEUVREY
Plus de cinquante ans après la fin de la guerre, une cinéaste et un photographe, issus des deux camps du conflit et enfants héritiers de l'histoire coloniale franco-algérienne, nous ramènent en 1962 en plein Sahara algérien. D'une zone désertique irradiée aux faubourgs d'Alger, ils suivent le parcours d'une explosion nucléaire expérimentale.
De l'essai à l'accident, des retombées environnementales au "recyclage" des lieux du passé ...
Le point de départ est historique, mais l'histoire contée nous rattrappe au présent et vient nous chercher là où nous sommes -at home - pour un face à face avec des retombées sans frontière.
© Bruno Hadjih
Le Jeudi du mois
Jeudi 13 octobre 2016 à 20h30 au cinéma Le Royal en présence de Bamchade Pourvali
NO LAND'S SONG
2014, 91 minutes France / Allemagne
Réalisation : Ayat Najafi
Selon les mollahs iraniens, la voix féminine est source de péché , car elle est susceptible de donner du plaisir aux hommes. Depuis la révolution islamique de 1979 il est donc interdit pour les femmes de chanter en solo en public, sauf si celui-ci est exclusivement féminin. Afin de renouer avec une tradition de chansons persanes qui existait et avait beaucoup de succès avant l'arrivée de l'Ayatollah Khomeini, la jeune compositrice iranienne , Sara Najafi, a cependant le projet fou d'organiser à Téhéran, un concert de chant au cours duquel des femmes chanteront en solo sur scène devant un public mixte. Avec l'aide de trois chanteuses venues de France, Jeanne Cherhal, Élise Caron et Emel Mathlouthi, elle n'hésite pas à braver les interdits, la censure et les tabous et grâce à son opiniâtreté réussit le temps d'un concert à libérer la voix des femmes iraniennes.